Virginie Grossat : être une femme grosse, c’est devoir se battre pour exister en paix

Un épisode bouleversant, un témoignage nécessaire

Dans cet épisode du podcast HighValue, on donne la parole à Virginie Grossat. Une femme brillante et entière. Épuisée d’être sans cesse ramenée à son corps. Parce qu’elle est grosse, tout dans sa vie devient un combat : se déplacer, s’habiller, s’exprimer… et simplement : exister en paix.

Quand le corps devient une cible

Virginie subit des insultes, des regards, des humiliations quotidiennes. Dans la rue, dans les transports, dans les espaces professionnels. Pas parce qu’elle dérange, mais simplement parce qu’elle ne correspond pas aux normes. Elle raconte les moqueries, les intimidations, les remarques violentes… et cette fatigue profonde de devoir constamment se défendre.

Le poids du regard des autres

Elle évoque cette hypervigilance qui l’habite en permanence. La peur qu’on la prenne en photo dans la rue. Le stress de s’asseoir dans certains endroits. L’angoisse de prendre l’ascenseur avec un inconnu. Tous ces petits détails qui, mis bout à bout, forment un quotidien oppressant.

Refuser de se taire

Ce qui force l’admiration chez Virginie, c’est sa parole. Elle refuse de disparaître. Elle refuse de s’excuser pour ce qu’elle est. À travers ce podcast, elle pose des mots puissants sur une réalité que trop de femmes grosses vivent dans le silence.

Ce n’est pas un témoignage victimisant. C’est une prise de position.

Virginie ne demande pas la pitié. Elle réclame juste le droit de vivre en paix. Elle nous pousse à ouvrir les yeux, à remettre en question nos regards, nos jugements, nos réflexes parfois cruels.

🎯 Ce qu’on retient de l’épisode avec Virginie

1. La grossophobie est omniprésente
   Elle se manifeste dans la rue, au travail, dans les transports, chez le médecin — et souvent sans que les auteurs ne s’en rendent compte.

2. Le corps gros devient un enjeu public
   Tout le monde se sent autorisé à juger, commenter, ou intervenir sur le corps d’une personne grosse.

3. Le silence est une forme de violence
   L’indifférence ou le refus d’agir en présence d’injustices contribue à les banaliser.

4. La parole libère et protège
   En racontant ce qu’elle vit, Virginie donne de la force à celles et ceux qui subissent les mêmes violences et n’osent pas encore parler.

5. L’humour n’efface pas la souffrance

6. Le problème n’est pas le corps, mais le regard qu’on pose dessus

7. L’engagement commence par l’écoute
   Prendre le temps d’écouter ces récits, sans jugement, est déjà une première forme d’action.

À écouter de toute urgence

🎧 Cet épisode est un électrochoc. Un moment de vérité. Un appel à repenser nos comportements et nos normes.

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Roger