✈️ Racisme à 10 000 mètres d’altitude : ce que révèle la cabine d’un avion

Ils étaient deux passagers.
Ils ont tenu des propos racistes, violents, répétés.

Nous sommes à 10 000 mètres d’altitude, enfermés dans une cabine pressurisée. Aucun moyen de s’échapper. Aucun bouton “pause”. L’équipage doit gérer. Et vite.

Dans un nouvel épisode du podcast High Value, Mathieu Allouch, steward et créateur de contenu, raconte une scène vécue en vol.
Et derrière l’anecdote, c’est un vrai miroir de la société qui se dessine. Un huis clos où les tensions prennent une ampleur décuplée.

🎧 Ce qu’il s’est passé

« C’était deux clients qui tenaient des propos hyper racistes, c’était vraiment obscène. Mon chef de cabine essayait de calmer les choses mais ça prenait pas. »

Mathieu raconte comment, malgré l’intervention d’un collègue, la tension ne fait que monter. Il comprend alors que la situation peut dégénérer.
Dans l’avion, il n’y a ni vigile, ni force de l’ordre. L’équipage, formé à la sécurité, doit aussi être médiateur, négociateur, parfois psychologue.

Et surtout, il faut agir avec calme.

« Je me suis dit : ça va partir en cacahuète. Heureusement, j’avais deux rugbymen à côté qui m’ont fait un clin d’œil en mode “si t’as besoin, on est là”. »

L’un des éléments forts de ce moment, c’est le sang-froid. Mathieu intervient avec autorité, mais sans violence :

“Je l’ai grondé comme si c’était un bébé, doigt pointé, voix calme. Et tout s’est calmé.”

 

🧠 Ce que ça dit de notre société

Ce genre de scène n’est pas qu’une anecdote. Elle révèle plusieurs choses :

• L’avion est une microsociété : des inconnus enfermés ensemble, chacun avec ses tensions, son stress, ses croyances.

• Le personnel navigant est un vrai mur porteur : pas seulement des “serveurs du ciel”. Ce sont des professionnels formés à la sécurité humaine.

• Les tensions racistes ne disparaissent pas en altitude : elles prennent parfois une forme plus brute, plus dangereuse.

🔗 Pour aller plus loin

🎧 Écoutez l’épisode complet ici