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Ce que ce vétérinaire voit à 3h du matin - Dr Fabing

Jul 28, 2025

Le Docteur Fabing est vétérinaire.

Mais ce qu’il soigne chaque nuit, ce ne sont pas que des chiens ou des chats.

Ce sont des histoires. Des solitudes. Des secrets.

Et parfois, des vies entières qui tiennent à un fil.

Tout commence à la ferme. Son enfance est un mélange de tendresse animale et de brutalité du réel. Il grandit entre des canards dans le salon, des brebis qui mettent bas dans la cuisine, et un père qui lui apprend le respect du vivant en lui demandant de tuer… son propre canard de compagnie.

Pas par cruauté. Par transmission.

« J’ai grandi à la ferme. J’ai castré mon premier chat à 11 ans. »

Ce qui pourrait choquer en ville est simplement une autre forme d’éducation. 

Plus tard, Dr Fabing devient vétérinaire rural. Il soigne les vaches, partage les repas des éleveurs, dort chez eux après des nuits de garde. Mais derrière les gestes techniques, il découvre la fragilité du monde agricole.

Le lait ne vaut plus rien. Les dettes s’accumulent. Les bêtes deviennent parfois la dernière attache d’un homme à sa dignité. Et le vétérinaire n’est plus juste un soignant : il devient témoin.

Et puis, Paris. Un changement total.

Plus de bottes. Plus de bouses.

Mais toujours la même chose derrière les portes.

Des couples en détresse.

Des célébrités paniquées pour leur animal.

Des confidences arrachées entre deux soins.

« À 3h du matin, il n’y a plus de masque. Les gens me disent tout. »

Il y a des histoires drôles. Un chien qui vomit des boules de geisha. Des stars qui appellent en hurlant “Vous savez pas qui je suis ?”.

Mais ce n’est jamais superficiel.

Derrière chaque anecdote, il y a de l’émotion brute.

« L’animal, c’est parfois la dernière chose qui retient quelqu’un de s’effondrer. »

Dr Fabing parle aussi de son métier avec franchise. Oui, il est vétérinaire.

Mais aussi infirmier, psy, pharmacien, nutritionniste. Et surtout, humain.

Il ne soigne pas un chat. Il soigne une relation. Un foyer. Une mémoire.

« On est au chevet des bêtes. Mais aussi des âmes. »

Dans cet épisode, on ne rigole pas. On écoute.

Parce que ce qu’il dit nous regarde tous.

Tu peux ne pas avoir d’animal.

Mais tu sais ce que c’est que de souffrir en silence.

 

Un témoignage qui reste en tête longtemps après l’avoir entendu.