Serena Davis souffre d'un trouble dissociatif de l'identité. Mais loin d'en être victime, elle en a fait une force.

Dans ce témoignage, elle raconte comment ce trouble l'a aidée à surmonter une enfance brisée.

"Il ne faut pas dire atteinte. On n'est pas des maladies."

Dès les premières minutes du podcast, Serena corrige les mots. Parce que les mots comptent.
Et que depuis toujours, elle a appris à vivre avec plusieurs voix dans sa tête. Dix-sept, pour être précis.

Ce trouble, le TDI (trouble dissociatif de l'identité), est souvent mal compris.
On le fantasme, on le stigmatise, on l’imagine à travers des films comme Split.

Mais chez Serena, c’est autre chose :
➡️ Un mécanisme de survie.
➡️ Un système complexe que son cerveau a construit pour faire face à l’indicible.
➡️ Une réponse d’enfant à une réalité trop violente.

"Quand un enfant subit l’horreur, il trouve des stratégies. Moi, j’ai découpé la douleur en facettes."

Il y a eu les coups. Les silences.
Le sang de sa mère sur le sol.
L’hôpital. Les bleus qu’on cache.
Et la performance, toujours, comme camouflage : Serena devient brillante. Sportive. Première de la classe.
Mais la nuit, elle se perd.

Ce qu’elle raconte dans cet épisode, ce n’est pas une descente aux enfers.
C’est un parcours de résilience, brut, nu, sans fard.

Elle parle de ses "parties", comme elle les appelle.
L’enfant, l’adolescente, la chef, la créative.
Chacune prend la main selon le contexte.
Parfois, elle oublie des heures entières. Mais aujourd’hui, elle les connaît. Elle coopère avec elles. Elle écrit.

Et surtout, elle témoigne.
Pour que celles et ceux qui vivent dans le silence puissent, un jour, se dire :
"Je ne suis pas seul."

Cet épisode est un coup de poing.

Et une main tendue.

À écouter, à partager.
Parce que comprendre, c’est déjà guérir.

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